Les Yeux Orange vous présentent chaque mois, détendus et dans la bonne humeur, leurs trouvailles musicales du mois précédent, sous forme de podcast via Soundcloud ; dernières nouveautés, oldies dégotées en vide grenier ou ailleurs dans le monde de l’internet. Il y en aura pour tous les goûts. Voici le tout premier épisode de la série. Bonne écoute!
Yan Wagner est un producteur et dj franco-américain né à Paris. Dès l’adolescence, fortement inspiré par DAF, Depeche Mode ou Joy Division, il est clavier dans différents groupes amateurs. En 2007, il fonde, avec son acolyte Adrien Gémonet, le duo Chairs on Backs. Ils signent un unique EP, Perverts Teens, sur le label parisien Missive. Le projet s’essouffle ; Yan s’envole par la suite pour New-York pour rédiger une thèse sur l’histoire du clubbing, il s’y aguerrit sur scène dans des petits clubs, son projet solo se précise, et, de retour à Paris, il signe le titre Recession Song sur un “various artists” du label parisien deBonton, également playlisté sur une compilation Kitsuné. Il enchaîne alors les dates dans les clubs de la capitale.
Charles Bals, né à Berlin en 1976 avec des origines françaises est un nom très familier dans le cercle des amateurs de “disco underground” avec incontestablement une des collections les plus impressionnantes en Europe. Paradoxalement la musique n’a jamais été au centre de ses activités professionnelles tout en l’accompagnant depuis que son grand-père Parisien lui fait découvrir les vynils et la pop électronique à l’âge de 5 ans. Au début des années 80 il bricole pour son entourage ses propres shows de radio avec un double radio cassette. Au retour d’un échange scolaire à Camden il tente sans grand succès de convertir ses camarades au breakbeat et à la jungle.
Second post consacré au disco et tout particulièrement au tandem Léo Carrier & Gilbert Di Nino.
Malcolm Dakeyo alias Kelton Prima est un dj et producteur parisien qui s’initie à la musique à la fin des années 80 dans un groupe appelé Future Minds armé d’un seul Atari ST puis d’un commodore amiga. Au début des années 90, fortement enthousiasmé par la house et la techno qu’il découvre en fréquentant les premières raves underground, il commence à mixer en club et en soirée à travers la france, produit ses propres morceaux et joue son premier live hardcore breakbeat au Gibus lors d’une soirée Mental Confusion. En 1998 il travaille pour le distributeur et disquaire toulousain Jellyfish où il rencontre Cédric Pilooski avec qui collabore quelques années plus tard au sein d’Inkorporation, un collectif de dj’s, vj’s, graphistes et webdesigners.
