Après un brillant et remarqué premier opus Impersonnel naviguant sur le label Mathematics sous le nom Les Aeroplanes en 2009, le mystérieux combo français dirigé par Adrien Durand renaît de ses cendres deux ans plus tard sous le pseudonyme Bon Voyage. Au maxi Sorciers des aéroports succède l’Imposture superbe mini-album de 7 titres, tout deux signés sur l’anglais Stendec. Omniprésente, la thématique de l’aéronautique se nourrit aussi de références historiques et clins d’oeils appuyés à la françafrique ou l’ancien empire colonial français (Rythmique Foccart, l’impératrice, Meurtre à Nha Trang, La dame de Vientiane…). Des mélodies soyeuses mélancoliques et oniriques, une imagerie planante et éthérée de papier glacé, tout est prétexte à l’évasion aérienne d’un syncrétisme sophistiqué entre rites disco, rythmes spaciaux, pop astrale et library atmosphérique. Si certains ont cru bon d’évoquer Jean-Michel Jarre, Space, Air ou Carpenter, on pense aussi à la maestria controlée d’un Brian Bennett ou Jean-Pierre Massiera, tout en souplesse et ingéniosité. En live, synthés, lignes de basse euphorisantes et batterie menée de main de maitre par Nicolas Ballay, s’accordent harmonieusement lors de performances scéniques de haut vol (sic) comme celle, bluffante, à la Patinoire de Pailleron. Attachez vos ceintures et fermez vos yeux orange, ce mix d’un éclectisme salutaire et d’une sensibilité exacerbée vous emmènera loin et haut dans la voie lactée.
After the brilliant & critically acclaimed 2009 first record Impersonnel naviguant on Jamal Moss Mathematics imprint under Les Aeroplanes name, the mysterious french combo leaded by Adrien Durant rises from the ashes two years later under the Bon Voyage moniker. Sorciers des aéroports EP is followed by L’imposture, splendid 7 tracks album, both being released on british Stendec.
Their rich sonic landscape and evolved musical score are refreshingly different to most of todays computer generated music. Crossing genres as musicians, they carve out the sweetest melodies and allow the nectar to flow with an assortment of italian strings, american filters and japanese oscillators. It’s a curious but intriguing concoction, joining the dots between spaced out library disco, casio boogie and the weirder end of italo. If some might have heard the influences of Jean-Michel Jarre, Space, Air or Carpenter, it’s impossible not to think about the mastered virtuosity of Brian Bennett or Jean-Pierre Massiera. As a live-act, synths, euphoric basslines and
perfectly played battery, by talented Nicolas Ballay, fit together in the most balanced harmony giving stunning scenic performances. Fasten your seat-belts ladies and gents this exclusive mix of an healthful eclectism will take you far away in the milkyway.